• Prime exceptionnelle : la suite entre dé-prime, colère et révolte...

    Lors de la réunion nationale de négociation sur les salaires, notre employeur confirme sa décision unilatérale d'utiliser l’enveloppePrime exceptionnelle : la suite entre dé-prime et révolte... ministérielle pour l’octroi d’une prime de 200 euros net pour les salarié.e,s ayant un coefficient développé inférieur ou égal à 259 points, soit environ 20% du personnel de la Sécurité Sociale et rien pour les autres ! Il nous informe également de l’autorisation laissée aux directions locales d’introduire une notion d’ancienneté ne pouvant excédée 6 mois (CDD ou CDI) pour l’obtention de cette prime, tout ceci nous dit-il dans un souci d’équité !... C’est le monde à l’envers, comment notre employeur ose parler d’équité, alors que lui même exclut 80% du personnel du bénéfice d’une prime exceptionnelle !... De fait si certains salarié.e.s en CDD ou CDI en sont exclus, alors même qu’ils pouvaient y prétendre, l’enveloppe ne sera pas consommée dans sa totalité et là, cerise sur le gâteau, on nous explique que le reliquat remontera au ministère ... De qui se moque-t-on ?

    Et pour enfoncer le clou, on nous annonce également qu’il n’y aura pas d’augmentation de la valeur du point cette année. 2019 sera à nouveau une année blanche ... Ça suffit ... La lutte doit se poursuivre et s’amplifier. La CGT a proposé une réunion intersyndicale le 2 ou 5 avril aux autres organisations syndicales. À suivre ...